Fredo Fourrier chante George Brassens et Léo Ferré
Vous pouvez programmer Fredo Fourrier en spectacle autour de Léo Ferré et de George Brassens
Ce concert spectacle peut être accompagné d’une conférence causerie animé par Luc Vidal
Pour tout contact et pour renseignements : 06 14 64 96 39 (Fredo Fourrier) ou le Petit Véhicule. (Luc Vidal) 02 40 52 14 94
Par mail à : editions.petit.vehicule@gmail.com
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La vie d’artiste de Léo Ferré
Je t’ai rencontrée par hasard
Ici, ailleurs ou autre part
Il se peut que tu t’en souviennes
Sans se connaître on s’est aimé
Et même si ce n’est pas vrai
Il faut croire à l’histoire ancienne
Je t’ai donné ce que j’avais
De quoi chanter, de quoi rêver
Et tu croyais en ma bohème, mais
Si tu pensais à vingt ans
Qu’on peut vivre de l’air du temps
Ton point de vue n’est plus le même
Cette fameuse fin du mois
Qui depuis qu’on est toi et moi
Nous revient sept fois par semaine
Et nos soirées sans cinéma
Et mon succès qui ne vient pas
Et notre pitance incertaine
Tu vois je n’ai rien oublié
Dans ce bilan triste à pleurer
Qui constate notre faillite
Il te reste encore de beau jours
Profites-en. Mon pauvre amour
Les belles années passent vite
Et maintenant tu vas partir
Tous les deux nous allons vieillir
Chacun pour soi, comme c’est triste
Tu peux remporter le phono, moi
Je conserve le piano
Je continue ma vie d’artiste
Plus tard sans trop savoir pourquoi
Un étranger, un maladroit
Lisant mon nom sur une affiche
Te parlera de mes succès
Mais un peu triste, toi qui sait
Tu lui diras
Que je m’en fiche
Que je m’en fiche
Léo Ferré chante “La vie d’artiste”
Les Copains d’abord de Georges Brassens
Non, ce n’était pas le radeau
De la Méduse, ce bateau
Qu’on se le dise au fond des ports
Dise au fond des ports
Il naviguait en père peinard
Sur la grand-mare des canards
Et s’appelait les Copains d’abord
Les Copains d’abord
Ses fluctuat nec mergitur
C’était pas d’la littérature
N’en déplaise aux jeteurs de sort
Aux jeteurs de sort
Son capitaine et ses matelots
N’étaient pas des enfants d’salauds
Mais des amis franco de port
Des copains d’abord
C’était pas des amis de luxe
Des petits Castor et Pollux
Des gens de Sodome et Gomorrhe
Sodome et Gomorrhe
C’était pas des amis choisis
Par Montaigne et La Boétie
Sur le ventre, ils se tapaient fort
Les copains d’abord
C’était pas des anges non plus
L’Évangile, ils l’avaient pas lu
Mais ils s’aimaient toutes voiles dehors
Toutes voiles dehors
Jean, Pierre, Paul et compagnie
C’était leur seule litanie
Leur Credo, leur Confiteor
Aux copains d’abord
Au moindre coup de Trafalgar
C’est l’amitié qui prenait l’quart
C’est elle qui leur montrait le nord
Leur montrait le nord
Et quand ils étaient en détresse
Qu’leurs bras lançaient des S.O.S
On aurait dit des sémaphores
Les copains d’abord
Au rendez-vous des bons copains
Y avait pas souvent de lapins
Quand l’un d’entre eux manquait à bord
C’est qu’il était mort
Oui, mais jamais, au grand jamais
Son trou dans l’eau n’se refermait
Cent ans après, coquin de sort
Il manquait encore
Des bateaux j’en ai pris beaucoup
Mais le seul qu’ait tenu le coup
Qui n’ait jamais viré de bord
Mais viré de bord
Naviguait en père peinard
Sur la grand-mare des canards
Et s’appelait les Copains d’abord
Les Copains d’abord
Des bateaux j’en ai pris beaucoup
Mais le seul qu’ait tenu le coup
Qui n’ait jamais viré de bord
Mais viré de bord
Naviguait en père peinard
Sur la grand-mare des canards
Et s’appelait les Copains d’abord
Les Copains d’abord
Brassens chante “les copains d’abord”