Alexia Aubert

Alexia Aubert   

Écrire l’amour, l’impossible, l’inexistant, l’intemporel, l’idéal, l’imparfait, l’éternel, l’utopie, la nature. Aimer coucher le glacis de ses émotions sur des lettres
jamais lues. Attendre ou ne plus rien attendre. Déverser des songes à un amour perdu, d’un autre siècle. L’effl eurer au passage de la clarté de l’aube sur ses rêves.
Ecouter ruisseler une suave mélopée sur ses écrits et dans le brouhaha du présent, ne plus entendre qu’elle. Perler des mots à l’orée du bois, où les grands espaces verdoyants virgulent encore le monde conceptuel dans lequel on fl âne, celui qui taraude un billabong de pensées. Se créer sa réalité, à travers la littérature et la peinture.
Puis des notes de musique, deux albums avec des musiciens compositeurs, promènent des ambiances rurales et romantiques. L’esquisse du temps est une Ode à Jamais.
À travers le Cercle des Romantiques, des ateliers de poésie, de bibliothérapie, des séjours poétiques, des conférences comme celle sur Baudelaire abordent une sensibilité qu’il nous plaît de retrouver dans la création, sans âge. L’art de vivre sans trop y penser.