Auteure de récits et de textes poétiques (prix au Salon du livre de Chaumont), j’exprime dans mon écriture, la présence de la nature et une sensualité d’être au monde. Depuis 2010, mon intérêt pour la langue orale est à l’origine d’un travail particulier sur mes trajets quotidiens dans les transports en commun à travers la banlieue parisienne. Dans le wagon, caisse de résonnance, les paroles singulières des voyageurs et les gestes des corps suscitent l’écriture. En tant qu’intervenante, j’anime également un atelier de sensibilisation et d’expression auprès d’adultes migrants en apprentissage du français, afin de faire émerger la parole et de provoquer le croisement des langages. Docteur en littérature française et historienne de l’art, j’ai également la chance d’allier dans ma vie professionnelle, recherches et rédactions d’articles sur l’architecture contemporaine.
Il est possible que le livre soit le dernier refuge de l’homme libre.
« Il est possible que le livre soit le dernier refuge de l’homme libre. Si l’homme tourne décidément à l’automate, s’il lui arrive de ne plus penser que selon les images toutes faites d’un écran, ce dernier finira par ne plus lire. Toutes sortes de machines suppléeront : il se laissera manier l’esprit par un système de visions parlantes : la couleur, le rythme, le relief, mille moyens de remplacer l’effort et l’attention morte, de combler le vide ou la paresse de la recherche et de l’imagination particulière : tout y sera ,moins l’esprit.