À proximité de son Anjou tutélaire, Bernard Victor Chartier vit dans le bocage sarthois. Verger, jardin, fleurs, arbres (cabane dans un sycomore) et oiseaux l’invitent à la méditation et lui soufflent son inspiration.
Amateur de longue date de textes courts – poèmes, haïkus et kôans – gourmand des mots, écrivain à ses heures de soleil, il traque sans cesse dans ses textes ce qu’il appelle « la juste note » en donnant aussi libre cours à son imaginaire, ses odyssées, ses mirages…
Il est possible que le livre soit le dernier refuge de l’homme libre.
« Il est possible que le livre soit le dernier refuge de l’homme libre. Si l’homme tourne décidément à l’automate, s’il lui arrive de ne plus penser que selon les images toutes faites d’un écran, ce dernier finira par ne plus lire. Toutes sortes de machines suppléeront : il se laissera manier l’esprit par un système de visions parlantes : la couleur, le rythme, le relief, mille moyens de remplacer l’effort et l’attention morte, de combler le vide ou la paresse de la recherche et de l’imagination particulière : tout y sera ,moins l’esprit.