Antoine Simon est né, il en fut le premier étonné. Le moment n’était pourtant pas des mieux choisis, c’était en 1943, à Toulon. Son étonnement grandit en même temps que lui. Ainsi était-il publié dans des revues poétiques de qualité dès 16 ans. Après de courtes études de lettres (il préférait la pratique, les mains dans le cambouis des mots plutôt que la vaseline théorique), il entama une longue carrière de commerçant non sédentaire (dénomination administrative incroyablement poétique pour désigner les marchands de marchés). Très perplexe devant les traditionnelles questions métaphysiques, Qui suis-je et qu’est-ce que je fous là ? Il mit longtemps d’études des différentes spiritualités pour comprendre que son chemin spirituel, si chemin il y a, passait par la poésie. C’est pourquoi il y revint très fort dès le début des années 1990, intervenant beaucoup en poésie-performance, publiant très peu, à la demande, car il préfère le public à la publication. On le rencontre dans les principaux festivals et autres, en France et autres (Italie, Autriche, Pologne, Roumanie, Serbie, Monténégro…) Il est d’ailleurs membre du Comité International et de l’équipe d’animation du festival Voix Vives de Méditerranée en Méditerranée de Sète
une photographie d’une broderie de Françoise « Immémoriale Vénus
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Il est possible que le livre soit le dernier refuge de l’homme libre.
« Il est possible que le livre soit le dernier refuge de l’homme libre. Si l’homme tourne décidément à l’automate, s’il lui arrive de ne plus penser que selon les images toutes faites d’un écran, ce dernier finira par ne plus lire. Toutes sortes de machines suppléeront : il se laissera manier l’esprit par un système de visions parlantes : la couleur, le rythme, le relief, mille moyens de remplacer l’effort et l’attention morte, de combler le vide ou la paresse de la recherche et de l’imagination particulière : tout y sera ,moins l’esprit.