Né à Chantenay, Christophe ATTIMONT a grandi et vécu à la Chabossière en Couëron. Une jeunesse jalonnée par un parcours cahotique où rien ne pût préfigurer cet appel de l’écriture.
Un engouement tardif issu d’un long mûrissement et d’une constance dans la besogne qui nourrissait sa projection d’esprit au jour le jour.
Autodidacte malgré lui, ayant entretenu ce désir curieux au flux de ses lectures, l’affirmation de sa personnalité a pour parallèle l’art et la pensée supposée en tant que tel.
Ce fils d’apprenti mouleur n’avait pas de voie toute tracée ni de plan de carrière pour assumer son avenir.
Une lente construction affinée avec le concours de son éditeur qui s’était fait l’artisan de tant d’autres.
Aujourd’hui, âgé de 53 ans, cet agent territorial continue d’exercer sa fonction au lycée Nelson Mandela, consommant à ses heures perdues la libre expression de l’écriture.
Faisant fi des superlatifs intellectuels, il prodigue sa passion avec le concours de cette inclination personnelle que le recours parfois à l’histoire lui insuffle.
Il est possible que le livre soit le dernier refuge de l’homme libre.
« Il est possible que le livre soit le dernier refuge de l’homme libre. Si l’homme tourne décidément à l’automate, s’il lui arrive de ne plus penser que selon les images toutes faites d’un écran, ce dernier finira par ne plus lire. Toutes sortes de machines suppléeront : il se laissera manier l’esprit par un système de visions parlantes : la couleur, le rythme, le relief, mille moyens de remplacer l’effort et l’attention morte, de combler le vide ou la paresse de la recherche et de l’imagination particulière : tout y sera ,moins l’esprit.