Parler d’une oeuvre est le domaine du critique d’art, de l’historien d’art, du galeriste… et de bien d’autres acteurs qui perçoivent uniquement l’aspect primaire d’une oeuvre. Être inspiré par une oeuvre, ressentir des émotions qui feront chanter les mots, danser les rimes, conduire au rêve… est une démarche d’une autre dimension. Cette dimension permet de créer un lien affectif entre les couleurs de l’oeuvre et la douceur des mots, un lien qui conduit le regardeur vers l’artiste.
Dominique Prévots a souhaité confier à Carole Mahot, le soin de créer ce lien en rythmant ses poèmes de sa vision des oeuvres peintes. Ensemble, ils vous invitent à les accompagner sur le chemin de leurs pensées mutuelles…
Il est possible que le livre soit le dernier refuge de l’homme libre.
« Il est possible que le livre soit le dernier refuge de l’homme libre. Si l’homme tourne décidément à l’automate, s’il lui arrive de ne plus penser que selon les images toutes faites d’un écran, ce dernier finira par ne plus lire. Toutes sortes de machines suppléeront : il se laissera manier l’esprit par un système de visions parlantes : la couleur, le rythme, le relief, mille moyens de remplacer l’effort et l’attention morte, de combler le vide ou la paresse de la recherche et de l’imagination particulière : tout y sera ,moins l’esprit.