pseudonyme d’Ernest Pignon, né le 23 février 1942 à Nice, est un artiste plasticien français.
Il est considéré comme l’un des précurseurs de l’art urbain en France.
Fils d’un employé des abattoirs et d’une coiffeuse, Ernest Pignon doit gagner sa vie dès l’âge de 15 ans et travaille pour des architectes3. Parallèlement, il pratique le dessin puis la peinture, pendant un an.
À partir de 1966, il quitte Nice, s’installe dans un café abandonné dans le Vaucluse qu’il transforme en atelier4. Il appose par collage des affiches exécutées au pochoir sur le plateau d’Albion (Vaucluse) en réaction à la force de frappe nucléaire française.
Début des années 1970, il commence à créer des images éphémères sur les murs des grandes villes, qui se font l’écho des événements qui s’y sont déroulés7. Il est un des initiateurs, avec Daniel Buren et Gérard Zlotykamien, de l’art urbain en France.
Sensible aux injustices, il traite des thèmes comme l’avortement (Tours, Nice, Paris, 1975), les expulsés (Paris, 1979), le sida (Soweto, 2002).
Il vit et travaille à Paris et à Ivry, où il a son atelier…
Ernest Pignon Ernest à offert à la revue Incognita consacrée à Desnos quelques unes de ses oeuvres
Il est possible que le livre soit le dernier refuge de l’homme libre.
« Il est possible que le livre soit le dernier refuge de l’homme libre. Si l’homme tourne décidément à l’automate, s’il lui arrive de ne plus penser que selon les images toutes faites d’un écran, ce dernier finira par ne plus lire. Toutes sortes de machines suppléeront : il se laissera manier l’esprit par un système de visions parlantes : la couleur, le rythme, le relief, mille moyens de remplacer l’effort et l’attention morte, de combler le vide ou la paresse de la recherche et de l’imagination particulière : tout y sera ,moins l’esprit.