Journaliste de formation, Flora a fait ses armes au service société de L’Humanité sur les problématiques liées au genre, à la précarité, au logement, à la santé et aux quartiers populaires. Elle poursuit sa route en freelance (Article 11, L’Impossible, Bouts du monde…) depuis L’Argentine et le Mexique, où elle s’intéresse aux processus d’organisation collective nés de la crise économique de 2001, aux problématiques écologiques et migratoires.
De retour en France, elle fonde l’atelier d’édition participatif La Marge à Angers, inspiré des « cartoneras », maisons d’édition artisanales et populaires découvertes lors de son séjour argentin. Installée à Lille depuis deux ans, elle mène de front plusieurs activités : journalisme, édition, illustration, animation d’ateliers, et coordonne depuis septembre 2017 le LABO 148 en tant que chargée de projet de l‘ESJ Lille.
Il est possible que le livre soit le dernier refuge de l’homme libre.
« Il est possible que le livre soit le dernier refuge de l’homme libre. Si l’homme tourne décidément à l’automate, s’il lui arrive de ne plus penser que selon les images toutes faites d’un écran, ce dernier finira par ne plus lire. Toutes sortes de machines suppléeront : il se laissera manier l’esprit par un système de visions parlantes : la couleur, le rythme, le relief, mille moyens de remplacer l’effort et l’attention morte, de combler le vide ou la paresse de la recherche et de l’imagination particulière : tout y sera ,moins l’esprit.