Geneviève Bertrand est née en 1949 à Montpellier et a terminé ses études de philosophie à la Sorbonne : après l’exil parisien, le retour en Provence en 1983 constitue une réconciliation intérieure d’où jaillit l’écriture
Elle a participé et participe à diverse revues ( Poésie terrestre, Comme en poésie, Souffles, Phoenix, Filigranes…) et a été publiée dans différents blog (Terre de Femmes, Déposition,…)
Elle cherche de façon privilégiée à travailler en collaboration avec des peintres, chorégraphes, musiciennes
Elle aime jardiner, écouter pousser les plantes comme on écoute pousser les mots
Elle pratique l’Ikébana (art floral japonais), voie millénaire de dialogue avec la nature et ses rythmes
Elle est partie prenante de l’expérience collective de « Malibert », nom d’auteur sous lequel trois amies poètes tressent leurs écritures en guise de « nouvoiement »
Il est possible que le livre soit le dernier refuge de l’homme libre.
« Il est possible que le livre soit le dernier refuge de l’homme libre. Si l’homme tourne décidément à l’automate, s’il lui arrive de ne plus penser que selon les images toutes faites d’un écran, ce dernier finira par ne plus lire. Toutes sortes de machines suppléeront : il se laissera manier l’esprit par un système de visions parlantes : la couleur, le rythme, le relief, mille moyens de remplacer l’effort et l’attention morte, de combler le vide ou la paresse de la recherche et de l’imagination particulière : tout y sera ,moins l’esprit.