Georges Brassens, né à Sète (Hérault) le 22 octobre 19211 et mort à Saint-Gély-du-Fesc (Hérault) le 29 octobre 1981, est un poète auteur-compositeur-interprète français.
Auteur de plus de deux cents chansons populaires françaises — parmi lesquelles : Chanson pour l’Auvergnat, La Mauvaise Réputation, Le Gorille, Les Amoureux des bancs publics, Les Copains d’abord, Supplique pour être enterré à la plage de Sète, Les Trompettes de la renommée… —, il met en musique et interprète ses poèmes en s’accompagnant à la guitare. Outre ses propres textes, il met également en musique des poèmes de François Villon, Victor Hugo, Paul Verlaine, Paul Fort, Antoine Pol, ou encore Louis Aragon.
Il reçoit le Grand prix de poésie de l’Académie française en 1967…
Il est possible que le livre soit le dernier refuge de l’homme libre.
« Il est possible que le livre soit le dernier refuge de l’homme libre. Si l’homme tourne décidément à l’automate, s’il lui arrive de ne plus penser que selon les images toutes faites d’un écran, ce dernier finira par ne plus lire. Toutes sortes de machines suppléeront : il se laissera manier l’esprit par un système de visions parlantes : la couleur, le rythme, le relief, mille moyens de remplacer l’effort et l’attention morte, de combler le vide ou la paresse de la recherche et de l’imagination particulière : tout y sera ,moins l’esprit.