Jean-Marie Cartereau est un artiste de l’entre-deux.
Il se joue, en dessin ou en peinture, des ambiguïtés de la représentation, créant un univers fantasmatique dans lequel l’animal et le végétal se confondent, un mystère où l’image au sortir du flou des pigments s’impose à l’artiste.Jean-Marie Cartereau explore les frontières du pas encore ici et du plus tout à fait là et nous convie à découvrir la mince limite des opposés, stabilité, instabilité, le lien avec la terre qu’il transforme en mangrove dans sa série des Paysages Transitoires, ou au contraire l’appel à l’ascension, au céleste et parfois à l’inquiétant avec la série Ailes éther et limbes…
Il est possible que le livre soit le dernier refuge de l’homme libre.
« Il est possible que le livre soit le dernier refuge de l’homme libre. Si l’homme tourne décidément à l’automate, s’il lui arrive de ne plus penser que selon les images toutes faites d’un écran, ce dernier finira par ne plus lire. Toutes sortes de machines suppléeront : il se laissera manier l’esprit par un système de visions parlantes : la couleur, le rythme, le relief, mille moyens de remplacer l’effort et l’attention morte, de combler le vide ou la paresse de la recherche et de l’imagination particulière : tout y sera ,moins l’esprit.