Léo Ferré

Léo Ferré

La marée, je l’ai dans le coeur
Qui me remonte comme un signe
Je meurs de ma petite soeur,
de mon enfance et de mon cygne
Un bateau, ça dépend comment

On l’arrime au port de justesse
Il pleure de mon firmament
Des années lumières et j’en laisse
Je suis le fantôme jersey
Celui qui vient les soirs de frime
Te lancer la brume en baiser
Et te ramasser dans ses rimes
Comme le trémail de juillet
Où luisait le loup solitaire
Celui que je voyais briller
Aux doigts du sable de la terre..

 

La Mémoire et la Mer – Texte (Léo Ferré)

 

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