Orthophoniste et art-thérapeute, Maryse du SOUCHET-ROBERT met à profit sa propre dyslexie pour décrire de l’intérieur l’état mental du dyslexique. Inventeur de l’aquagraphie, elle a publié “Le Clavecin oculaire ou l’aquagraphie peinture magique et médiation thérapeutique” (L’Harmattan) et aux Éditions du Cygne Le dyslexique et l’aquagraphie : cet enfant au pays des brumes et en 2014 chez le même éditeur Art-thérapie, autisme et dyslexie. Les enfants lucioles. Elle a édité trois Chiendents au petit Véhicule.
Il est possible que le livre soit le dernier refuge de l’homme libre.
« Il est possible que le livre soit le dernier refuge de l’homme libre. Si l’homme tourne décidément à l’automate, s’il lui arrive de ne plus penser que selon les images toutes faites d’un écran, ce dernier finira par ne plus lire. Toutes sortes de machines suppléeront : il se laissera manier l’esprit par un système de visions parlantes : la couleur, le rythme, le relief, mille moyens de remplacer l’effort et l’attention morte, de combler le vide ou la paresse de la recherche et de l’imagination particulière : tout y sera ,moins l’esprit.