Patrick Derouard

Patrick Derouard
Dans les contrées du rêve
Voici que se manifestent, ici, une fois encore avec bonheur, les droits imprescriptibles du rêve.
Il ne s’agit en rien de s’évader de la banalité des jours, mais de la traverser et de nourrir en soi les pouvoirs magiques du langage.
Patrick Derouard a su garder la liberté de ses visions d’enfance où la moindre ombre se métamorphosait… Car ne s’agit-il pas, avant tout, d’un regard qui se mire dans les choses et les transfigure ?
Chaque jour, le monde nous est redonné comme un cadeau de Dieu. Et le poète laisse monter en lui les sèves de l’amour qui s’épanouissent en tendresse et douceur. Il dit, spontanément, sur des rythmes simples mais très justes – c’est une question d’oreille, comme lorsqu’on accorde un instrument – l’absolu de l’amour :
« Car tu es la partie et le tout
L’infini en chacun d’entre nous ;
Celui qui fut, est, et sera
Tout ce qui existe ici-bas. »