Paul Chaulot est un poète et écrivain français, né en 1914 à Lanty-sur-Aube et mort le 19 décembre 1969 près de Versailles.
Gagnant sa vie comme fonctionnaire, il fut chroniqueur dans des revues : les Cahiers du Sud1, Esprit2, Le Mercure de France3 et collaborateur de plusieurs revues étrangères4,5.
En tant que poète, il a publié de nombreux recueils dont les deux premiers, avant 1940, étaient plutôt d’inspiration surréaliste6. Après-guerre, sa poésie devint plus humaniste et en 1951, par l’entremise de Jean Rousselot, son collègue au ministère de l’Intérieur7, il se lia d’amitié avec les auteurs de l’École de Rochefort8. En 1950, il reçut le Prix Apollinaire pour Contre-terre9 et obtint le prix Max-Jacob en 1968 pour Soudaine écorce10.
Paul Chaulot a traduit plusieurs poètes hongrois.
Il meurt le 19 décembre 1969, victime d’une congestion cérébrale dans un train de la banlieue parisienne… Il fut compagnon des poètes de l’école de Rochefort et est évoqué dans nos cahiers d’étude consacrés ausxpoètes de l’école de Rochefort…
Il est possible que le livre soit le dernier refuge de l’homme libre.
« Il est possible que le livre soit le dernier refuge de l’homme libre. Si l’homme tourne décidément à l’automate, s’il lui arrive de ne plus penser que selon les images toutes faites d’un écran, ce dernier finira par ne plus lire. Toutes sortes de machines suppléeront : il se laissera manier l’esprit par un système de visions parlantes : la couleur, le rythme, le relief, mille moyens de remplacer l’effort et l’attention morte, de combler le vide ou la paresse de la recherche et de l’imagination particulière : tout y sera ,moins l’esprit.