Valérie Harkness vit dans le nord de l’Angleterre où elle écrit et tisse des liens linguistiques, professionnels et littéraires entre les cultures. D’où son rôle dans la naissance d’une Alliance Française à Leeds ou dans la création d’un ‘Bilingual Literature Event’ regroupant des écrivains de cultures et d’horizons divers.
Dans une de ses dernières chroniques (http://www.dechargelarevue.com/Primeur-Valerie-Harkness.html), Claude Vercey écrit : « Valérie Harkness est de ces auteurs qu’il convient de ne pas lâcher d’un pas….. D’écrits en écrits elle ne cesse de nous surprendre » et il poursuit : dans son dernier manuscrit (Quand je suis partie), «On reconnaît l’économie de moyens, cette manière de s’exprimer au bord de la maladresse, du babil, du bafouillage et qui fait son charme. Et cette envie de raconter une histoire, de nous entraîner dans un vertige … »
Il est possible que le livre soit le dernier refuge de l’homme libre.
« Il est possible que le livre soit le dernier refuge de l’homme libre. Si l’homme tourne décidément à l’automate, s’il lui arrive de ne plus penser que selon les images toutes faites d’un écran, ce dernier finira par ne plus lire. Toutes sortes de machines suppléeront : il se laissera manier l’esprit par un système de visions parlantes : la couleur, le rythme, le relief, mille moyens de remplacer l’effort et l’attention morte, de combler le vide ou la paresse de la recherche et de l’imagination particulière : tout y sera ,moins l’esprit.