Jean Louis Cloët

Jean Louis Cloët

Jean-Louis est né à Lille en novembre 1956, d’une mère pianiste et d’un père ingénieur, peintre amateur. Très tôt, il ressent une vocation artistique. À l’adolescence, aficionado des surréalistes et surtout des poètes et peintres du groupe de L’École de Rochefort, il fonde avec des amis le groupe Lazuriste, dont l’objectif est de combattre, par la spiritualité et l’amour, le désenchantement du monde et le consumérisme capitaliste, dans la ligne du surromantisme cadoucéen en quelque sorte. Le groupe exposera au Salon d’Automne à Paris, et à la Fondation Cziffra.

Pour s’inscrire dans la société, Jean-Louis devient professeur de français et de littérature dans le secondaire, mais, depuis l’âge de quinze ans, les recueils de poèmes, les œuvres iconographiques, les tentatives théâtrales, les proses, les essais, les romans, se sont accumulés, et s’accumulent encore, pour la plupart inédits à ce jour. Encouragé à ses débuts par Pierre Emmanuel et par Pierre Seghers, son goût pour la poésie de la Résistance l’amènera à publier en 2010, au Temps des Cerises, Petites Suites pour voix seule, trois kaddishs à la mémoire des déportés Juifs et résistants, qui lui vaudra un coup de téléphone de Madame Simone Veil, suivi d’une rencontre avec elle dans ses bureaux à Paris, qu’il n’est pas près d’oublier. En 2013, il publie aux éditions Polaire, un roman sur la Syrie, Nour & Sfa, Roméo et Juliette syrien, qui lui vaut les compliments d’un ancien diplomate, grand connaisseur de l’Histoire du pays où il fut en poste, ainsi qu’un article dans Le Matricule des anges.

Depuis sa rencontre avec Firoozeh, il ne peut plus vivre sans la présence régulière de Firoozeh et sans sa peinture, sans ses toiles. La naissance successive des toiles de Firoozeh est pour lui un perpétuel enchantement et il espère que ce plaisir d’assister aux accouchements va durer autant que lui.


“Tutoyer les anges” (n°232) avec Firoozeh Radji