Laurence Mayeur

Laurence Mayeur

 

Laurence Mayeur : directrice des études et de la documentation du Fonds d’action sociale pour l’intégration et la lutte contre les discriminations,

FASILD, puis à l’Agence nationale de la cohésion sociale et de l’égalité des chances, Acsé, a contribué à la reconnaissance institutionnelle des travaux de recherche sur l’immigration en France.

Outre les premières études sur les discriminations à l’oeuvre dans la société française à l’encontre des jeunes diplômés issus de l’immigration ou dans l’accès au logement, elle a engagé la commande publique dans un programme ministériel d’ampleur sur l’histoire et la mémoire des immigrations dans chaque région de France et dans les départements d’Outre-Mer. Coordonné scientifiquement par l’Ecole des hautes études en sciences sociales, EHESS, sous la direction de Gérard Noiriel et de Philippe Rygiel, ce programme d’études co-piloté régionalement a produit 25 rapports de recherche remis à la Cité nationale de l’histoire de l’immigration en 2008. Depuis cette date, elle poursuit une mission d’observation axée sur les questions de jeunesse et de pauvreté à l’échelle de l’Occitanie dans l’administration régionale, à Montpellier. Outre son intérêt pour les sciences sociales, elle commence aujourd’hui à mettre en recueils des poèmes écrits tout au long de son existence. En 2017 : elle publie dans le cadre des éditions Dittmar, avec Jo Falieu, un ouvrage dédié à « Arthur Rimbaud, de l’errance à la révolte » proposant une relecture de l’oeuvre et approfondissant l’impact de la guerre et de la Commune de Paris sur l’adolescent fugueur.

En 2018 : son premier recueil de poésie, «C’était un jour», est publié aux éditions Itaca. Hommage à la vie, ce long poème heureux est présenté au Printemps des poètes de Prades en mars.

Installée depuis 10 ans à Sète, l’auteure d’« Imaginaires singuliers » réunit ici la somme de trois recueils « Escales, Part de bled, Tourterelles et perlimpinpins », à partir de poèmes tous écrits à Sète mais à des périodes différentes et de photographies originales de la ville prises par Anne Cauvin.

“Imaginaires singuliers” (n°180) – avec des photographies de Anne Cauvin