Le livret d’Anophèle illustrations et photos originales de l’auteur Dans l’espérance d’une chorégraphie
Ô Cupidon, gamin vagabond, déplaisant tourmenteur, vicieux et généreux, voici que je t’appellerai « Anophèle », afin de signifier que tu es l’aiguillon enfiévré de ma révolution de miel.
Ici, le moustique est poète, et le poète est mystique. Aedes, le diptère, est Aède le ménestrel. Et ᾍδης (Hadès) est le maître de ces enfers paludéens.
J’ai pour nom de naissance « Habeas-corpus »* J’ai un corps et suis présumé innocent Voici le portrait de mon ancêtre
Et voici le mien, en Ma Gestueuse. Quelle claque !
Postface
Ce livret tombe à « pique » ! Terminé durant l’automne 2020, en pleine période de gestes barrières pour cause de pandémie, il remet en scène notre fantastique droit à la caresse.
La caresse aux vertus cicatrisantes.
Ce livret est un hymne à la sensualité en tant qu’espérance. Un jour il sera « dansé » !
Mais dès à présent, il nous prépare au retour des jours heureux.
Ce monde harmonique et en couleurs, cher à Schiller, Beethoven, Strauss, qui revient tous les cinquante ans :
« Seid Umschlungen Millionen ! » Étreignez-vous millions d’êtres ! Mais quelque chose me dit qu’il va falloir attendre encore un peu ! En préparation Le Secret d’Anophèle
Il est possible que le livre soit le dernier refuge de l’homme libre.
« Il est possible que le livre soit le dernier refuge de l’homme libre. Si l’homme tourne décidément à l’automate, s’il lui arrive de ne plus penser que selon les images toutes faites d’un écran, ce dernier finira par ne plus lire. Toutes sortes de machines suppléeront : il se laissera manier l’esprit par un système de visions parlantes : la couleur, le rythme, le relief, mille moyens de remplacer l’effort et l’attention morte, de combler le vide ou la paresse de la recherche et de l’imagination particulière : tout y sera ,moins l’esprit.