A la rencontre des mots depuis l’enfance, ils ne l’ont plus quittée ou quelques uns lorsqu’il était temps. De la poésie, de l’écriture, il y en a eu beaucoup autour d’elle; dans la nature tout particulièrement, source première de sa création. Des marches dans l’ailleurs aussi, énormément; l’ailleurs étant parfois très proche ou situé à quelques miles. Il y a eu également les auteurs rencontrés, à différents moments; un grand nombre lors d’atelier d’écriture mais pas seulement. A ce jour, trois rencontres poétiques lui sont incontournables: Marc Baron, Charles Juliet et Luc Vidal. Elles lui ont révélé la flamme de ses écrits, jusqu’à lui permettre de la faire voyager à d’autres tables, à s’en déprendre aussi, laissant tout lecteur qui le souhaiterait en devenir l’auteur.
Il est possible que le livre soit le dernier refuge de l’homme libre.
« Il est possible que le livre soit le dernier refuge de l’homme libre. Si l’homme tourne décidément à l’automate, s’il lui arrive de ne plus penser que selon les images toutes faites d’un écran, ce dernier finira par ne plus lire. Toutes sortes de machines suppléeront : il se laissera manier l’esprit par un système de visions parlantes : la couleur, le rythme, le relief, mille moyens de remplacer l’effort et l’attention morte, de combler le vide ou la paresse de la recherche et de l’imagination particulière : tout y sera ,moins l’esprit.