Paule Minier-Deniel

Paule Minier-Deniel
Née à Nantes, après le Débarquement des Alliés, elle grandit auprès de sa Mére et de ses deux grands
Frères, entourée de livres. La présence du Père fut aléatoire. Un jour, un piano fait irruption dans sa
chambre. Elle écrit ses premiers poèmes vers 12 ans, ode à la nature. Ses années d’étude se passent dans
les maisons d’Education de la Légion d’Honneur ; milieu clos et studieux dont elle s’évade par l’écriture,
les livres, le piano et le volley ball. Commence à écrire son journal qui tout au long de sa vie tiendra lieu
de réflexion, d’expression de ses malheurs, de ses enthousiasmes et passions. Une caméra super 8 mm
lui donnera le plaisir de filmer le mouvement de la vie, elle n’aime pas la photographie qui fige l’instant.
Passe le CAPEPS en 1968, la belle année ! Rencontre son futur mari, deux beaux enfants naissent qui
embellissent sa vie. Professeur, formatrice, intervenante-conseil, elle prépare une maîtrise en Sciences
de l’Education sur le tard. Une longue liste d’activités pour elle et pour d’autres, l’occupent dès la retraite.
Le temps du piano et de l’écriture revient en force. Elle découvre alors la beauté fragile de l’image
photographiée qui fixe l’éphémère. En somme, une vie heureuse avec des relations épanouissantes !
Alors quel besoin d’écrire poèmes et nouvelles autobiographiques ? Pour chanter celles et ceux
qu’elle aime ? Pour laisser des traces dans la mémoire des hommes ? L’écriture, l’image, comme célébration
de la vie