Robert Bares

Robert Bares

Devenu éducateur au tournant de la quarantaine, j’avais quitté, artisan charpentier, l’express de ” l’horreur économique” pour monter dans le tortillard de la présence à l’autre, de l’écoute et de l’attention…sans savoir alors que lui aussi, un jour, se verrait transformé en TGVVVVVVVVVVVVVVV……

J’ai voyagé deux décennies durant, avec le même billet, à la même place, celle de l’accompagnateur…dans le seul souci de ne perdre personne en cours de route et, si le paysage changeait c’était pour, à chaque gare, affirmer la régularité des cycles…et, si les nouveaux passagers étaient à chaque fois différents, c’était toujours pour tendre le miroir de la jeunesse, celle qui arrogue de toute ses dents malgré les stigmates de l’exclusion, du rejet…


“La pluie tombe comme la lune” (n°236) avec des dessins de l’auteur