Yves Artufel, né en 1959, instituteur pendant 25 ans dans les Hautes-Alpes où il réside depuis toujours, a créé la revue et les éditions Gros Textes en 1991. Plus de 400 ouvrages ont été publiés sous cette enseigne. Il est l’auteur de trois ouvrages : Mes amours déboussolées (2000), Ma vie en rose (2006) et J’aurais dû prendre des photos (2012), ainsi que d’un polder dans la revue Décharge, Il faut repeindre le moteur. Il a également publié en revue dans les années 90. Depuis 2010, il est éditeur à plein temps et bouquiniste. Quand il ne s’occupe pas de livres, il jardine ou promène son chien. (la cause littéraire)
Il est possible que le livre soit le dernier refuge de l’homme libre.
« Il est possible que le livre soit le dernier refuge de l’homme libre. Si l’homme tourne décidément à l’automate, s’il lui arrive de ne plus penser que selon les images toutes faites d’un écran, ce dernier finira par ne plus lire. Toutes sortes de machines suppléeront : il se laissera manier l’esprit par un système de visions parlantes : la couleur, le rythme, le relief, mille moyens de remplacer l’effort et l’attention morte, de combler le vide ou la paresse de la recherche et de l’imagination particulière : tout y sera ,moins l’esprit.