Ma démarche est plus chaloupée que rectiligne.Elle va, à l’image de la vie, d’une expérience à l’autre, d’une question à une trouvaille, du cœur aux entrailles.Mon parcours est le résultat de ce que les jours ont mis dans mes mains, de ce que les nuits ont mis dans mes rêves.Le chemin semble tracé par avance jusque dans ses moindres circonvolutions. Chemin fait de multiples car la création est pour moi le vrai but. La nécessité de créer se traduira donc sous différentes formes : en «Morceaux de nuit» et créations textiles à mes commencements, dans l’univers du spectacle dès que possible, dans les stages, cours et formations où tant de choses naissent et au sein des rencontres mêlant les différents chAnts Artistiques.Les lieux, riches en saveurs, se sont révélés une heureuse nourriture et m’ont construite. Ainsi, de l’Opéra Bastille où je fais mes premiers pas dans le monde professionnel, aux Ateliers Artistiques de la Ville de Vannes où je travaille ensuite, en passant par l’Université de Namibie et les lieux de cette si merveilleuse terre qui constituent le terreau de mon élan créateur, j’arrive en ce jour dans un ici-maintenant consacré à la peinture.
Il est possible que le livre soit le dernier refuge de l’homme libre.
« Il est possible que le livre soit le dernier refuge de l’homme libre. Si l’homme tourne décidément à l’automate, s’il lui arrive de ne plus penser que selon les images toutes faites d’un écran, ce dernier finira par ne plus lire. Toutes sortes de machines suppléeront : il se laissera manier l’esprit par un système de visions parlantes : la couleur, le rythme, le relief, mille moyens de remplacer l’effort et l’attention morte, de combler le vide ou la paresse de la recherche et de l’imagination particulière : tout y sera ,moins l’esprit.