Lumière sur la revue “la Velociraptora Histrionica”
La Marge vous a concocté une revue de poésie bilingue apériodique et artisanale, regroupant les textes d’auteurs hispanophones et francophones et illustrée par une série de linogravures de notre cru.
Pensée en collaboration avec une maison d’édition partenaire venue d’Uruguay, Sin Licencia Cartonera, cette revue regroupe 27 poètes venus du Mexique, du Chili, d’Uruguay, de France métropolitaine et des Doms, de Belgique, d’Argentine, du Brésil, d’Espagne, de Catalogne et de Colombie. Parmi eux, quelques noms familiers dans notre région, tels que Denis Péan, Francis Krembel, Simon Martin ou Sébastien Ménard.
Illustrée par des gravures de Flora Beillouin
Lire le commentaire de Luc Vidal sur cette revue étonnante et vivante :
C’est dit, c’est écrit d’emblée, la revue La Velociraptora Histrionica* est une revue de poésie de l’ Ancien et du Nouveau Monde. Rien que le titre et le sous-titre chantent et lyrisent la future lecture. Ces données font venir à ma mémoire immédiate la grande voix de Guillaume Apollinaire, à fleur de peau et à fleurs de printemps. Guillaume Apollinaire qui était las de l’ancien monde pour chanter la modernité dans “Zone” d’Alcool place toute son oeuvre sur le récit antique d’Orphée par exemple et les exigences du monde moderne, entre tradition et émancipation ou comment vivre le rêve apollinien et l’ivresse dionysiaque. Cette revue entraine le lecteur dans un labyrinthe subtile qui mène de port en port, de rendez-vous en rendez-vous avec des poètes (hommes et femmes) de notre terre. Cette revue est une invitation à un voyage précieux et vertigineux sur le dos de l’animal post-préhistorique. Alors le chant et la parole, le mythe et la réalité, la vie et la mort, la poésie et la gravure seront des compagnons ou des compagnes de route étoilée, de sûre route de lecture intelligente et traverserons la page des regards.. Extrait de l’article
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