Odeurs de Labour de Nicole Lanza, avec des photographies de Luc Vidal
Nicole Lanza
ODEURS DE LABOUR
suivi de
su DECOLLAGES
Poèmes
Luc Vidal
Photographies
“Odeurs de labour” est une terre de sensations fortes, leurs histoires calmes et mouvementées tout à la fois traversent le poème et la vie de la poète. Elle connait le pain des solitudes. Là, dans ses jachères étoilées elle écrit son poème-défi, son poème-dépit, son poème-répit. Au fond, la poésie de Nicole Lanza est une musique des incertitudes comme un chagrin maîtrisé. J’ai oublié les loups cachés sans les ailes de l’âme (très beau trait phrasé) écrit-elle. Pour mieux saisir l’énigme et la clarté des mots qui jaillissent dans son livre comme des geysers-source de rêves.
Luc Vidal ( extrait de la préface)
Plain–Chant
Il est minuit trois-quarts sur la vie
Les blés murs joyeux s’élancent
Le ciel en lune très amoureux
Le train a le souffle coupé
Il faut mêler les couleurs aux odeurs
L’haleine du monde
Souffle avec douceur du plain-chan
Sur nos têtes
Livrées aux rêveries
Il faut quitter les nuits
Et les foudres du vent parleront aux vivants
Vos fleurs
J’aurais voulu les boire
Et toutes les rosées et toutes les pensées
Qui hennissent d’orages
Dans l’air des songes aux cillements moqueurs
Dans la durée des heures
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