Poésies non hallucinées & rescapées, éveillées, zen – Poésies & notes de Alain Marc
Alain MARC
Poésies non hallucinées
& rescapées, éveillées, zen
Poésies & notes
Anonymes calcinés de Christian JACCARD
Un poème est unique. Il jaillit de sa seule nécessité. Mais comme l’humain a toujours eu besoin qu’on lui raconte des histoires, avec un début et une fin, les poèmes,rassemblés en recueil, ont besoin d’un agencement et d’une certaine uniformité retrouvée.
Mais l’agencement n’est pas suffisant, il y faut une organisation et une circulation du sens, une motivation sous-jacente, qui conduit et transforme la disparité en parité, trouvant l’uniformité de bord à bord. De sens en sens, de ligne de sens en ligne de sens le recueil avance donc vers son but final, sa fin. Le regard, qui s’est voulu halluciné part ici non halluciné, puis devient éveillé et enfin « zen », parmi lesquels sont venus s’intercaler des poèmes « rescapés », sauvés, en quelque sorte de l’oubli où leur trop grande sensibilité les avait instinctivement poussés.
La démarche des « Anonymes calcinés » de Christian Jaccard * est venue me rattraper un beau jour lorsque l’artiste m’écrivit à nouveau près de dix ans après lui avoir envoyé un exemplaire des Regards hallucinés où j’avais déjà effectué un parallèle avec son travail. Certaines poésies et poèmes non hallucinés comme certaines poésies rescapées de ce recueil ayant été composés à partir de lectures flottantes de textes souches, ou recomposés à partir de textes anciens, ou tout simplement coupés et/ou transformés, lire ces poésies non hallucinées entièrement sous cet auspice ne les trahira donc en aucune manière.
Pour nombre d’entre ses poésies, et poèmes, ce sont aussi de merveilleux souvenirs d’oralisations. Notamment lors de deux spectacles au café-restaurant-salle de concerts L’Angora, tout près de l’opéra Bastille à Paris.
Alain Marc
* Les anonymes calcinés sont des tableaux anciens d’anonymes « lacérés » par des brûlures de noeuds enflammés venant modifier totalement l’aspect de l’oeuvre d’origine.
Poème écrit en effectuant une lecture « flottante » du récit une Femme d’Anne Delbée sur Camille Claudel
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