“Si tu me quittes, est-ce que je peux venir avec toi ?” de Hubert Faivre-Pierret
Qui puisse gâcher
Les jours de fêtes.
Sois gentille avec moi,
Puisses-tu m’y aider !
Mon cœur, bien que mortel,
Souhaite résister
Et battre encore
Ne voir à la chandelle
Que joyeux passé Aucun remord.
Sois gentille avec moi,
Veuilles-tu y veiller !
Malgré du temps, les sinistres outrages,
Jusqu’à plus faim, jusqu’à plus soif, en rage,
Librement ou par toi pris en otage.
Ne pas t’accompagner pour ce voyage
Plein de dangers en ces contrées sauvages
Signifierait pour mon cœur un naufrage
À l’orée de ton espéré visage.
De l’aménité, tu as l’apanage.
Je t’en supplie, ne me fais pas l’outrage
De me faire croire que c’est un mirage.