Michel L’Hostis est né le 25 avril 1964 à Versailles. École primaire : à l’école Saint-Louis dans cette même ville puis à l’école Nicolazic à Vannes où il déménage en 1972.
Il passe un trimestre de collège à Saint-François Xavier (Vannes) puis le reste du collège et le lycée à l’école Le Likès à Quimper où il déménage en 1975. Lettres sup. au lycée Cornouaille (Quimper) et Sciences-po. à Bordeaux.
Très tôt fasciné par Baudelaire, Corbière, Rimbaud, Michaux, Max Jacob et Ponge, il aime les symbolistes et les surréalistes. Les chansons de Gainsbourg et les poèmes de Prévert le conduisent ensuite à s’attacher à la poésie du quotidien.
Il publie ses premiers poèmes aux éditions du Petit Pavé en 1998 et depuis lors, n’arrête plus d’écrire et de publier.
Il s’est lié d’amitié avec d’autres poètes et éditeurs dont Alain Wexler, Michel-François Lavaur, Jean-Pierre Lesieur, Éric Simon, Noëlle Joffard et Gérard Cherbonnier, Luc Vidal, Philippe Leclair, Didier Cléro, Jean Hourlier et Michel Valmer, avec qui il a animé pendant de nombreuses années des lectures publiques à la salle Vasse à Nantes.
Hier encore tu disais Bordeaux, grisée par le souvenir
Il est possible que le livre soit le dernier refuge de l’homme libre.
« Il est possible que le livre soit le dernier refuge de l’homme libre. Si l’homme tourne décidément à l’automate, s’il lui arrive de ne plus penser que selon les images toutes faites d’un écran, ce dernier finira par ne plus lire. Toutes sortes de machines suppléeront : il se laissera manier l’esprit par un système de visions parlantes : la couleur, le rythme, le relief, mille moyens de remplacer l’effort et l’attention morte, de combler le vide ou la paresse de la recherche et de l’imagination particulière : tout y sera ,moins l’esprit.