“De l’amour et autres” poésie & notes d’Alain Marc & oeuvres de Lawrence
L’AMOUR, SENTIMENT FORT S’IL EN EST…
L’amour, sentiment fort s’il en est. Renier une partie de ces poésies, pour de sombres raisons de rappels du mouvement romantique et surtout de ses excès de basse qualité qui perdurent encore aujourd’hui ? Aurait été faire fi de cette part qui pourtant nous reste parfois en mémoire la vie entière. L’amour est indissociable de la beauté, de l’élan vers l’autre. L’amour est une montée vers la cime, amplifiant sa propre image, témoignage enfin là du rêve de soi-même, qu’on n’aurait jamais osé croire, de l’aimance de son propre être. Comme un impossible devenant possible. Face à la perte, et à la mort. Toujours fragile, pouvant sans cesse rebasculer de l’autre côté. C’est pour toutes ces raisons réunies que l’amour est recherché parfois la vie durant, comme une quête pour ou avant la sérénité, et à nouveau, la mort, mais cette fois-ci, paisible. Période passée pour certains, reléguée à tout jamais, qui continue pour d’autres, surtout peut-être, dans l’âme féminine. Ces poésies peuvent donc être apparentées à des poésies féminines, mais aussi à la part féminine que possède tout être masculin.
LAWRENCE « Tel un rêve éveillé ou une réalité interprétée, la peinture de Lawrence renvoie en effet à un espace intérieur, à un lieu “psychique” où le regardeur se sent paradoxalement proche et tenu éloigné » (Bernard Billa, présentation de l’exposition Triviale poursuite). « Mais les autres images tentent maintenant de synthétiser tout ce qui se passe dans un espace et puis dans un autre, comme une sorte de collage. C’est pour cela que je les vois comme des images “post Pop’Art” » (Lawrence parlant de sa peinture de cette période). Lawrence vit et travaille dans l’Oise. De 1991 à 1997 Lawrence fréquente les ateliers de la ville de Paris, l’atelier de dessin de Joël Trolliet, puis l’atelier de peinture d’Olivier Di Pizio et de Gonzalo Belmonte.
Une poésie, surtout et encore plus, peut-être, lorsqu’il s’agit d’une poésie que je réhabilite du tréfonds de mes tiroirs, la retouche, jusqu’à temps que je trouve, le ton juste, jusqu’à temps que je trouve, le juste équilibre des parties, de chaque mot, la voix l’intonation, qui correspond exactement, point par point, ou le plus approché possible, à la voix de chaque phrase (mot, syllabes et lettres), qui a résonné au départ à l’intérieur de ma pensée. (Intégrant, et retravaillant sur, la poésie « In memoriam », qui a depuis rejoint ce recueil.) Mercredi 1 septembre 2004.
(Extrait de Notes)
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Un poème
est un éclair
un moment d’émotion brève
Parfois le jour se lève
et crée cet instant
Unique et fort
Aussi fort
que la chaleur
qui éclate
LES MAR
RONS
sur le
FEU !