Originaire des Ardennes, Claire Hourlier a vécu dans différentes régions avant de venir s’installer à Nantes en 2012, à la fin d’une carrière dans les ressources humaines.
Quand son goût des autres rencontre celui d’écrire, Claire se raconte en anecdotes vécues et propose une mise en lumière de ces pépites du quotidien, pour les honorer.
« De vagabondages en vague abondante » est son premier recueil, issu de ses textes écrits au fil des années.
« Bénie soit la France qui a su être cette Terre d’accueil. Bénis soient ces femmes et ces hommes qui œuvrent au quotidien pour que leur différence trouve leur juste place. Bénis soient les insoumis qui bousculent. Bénis soient les soumis qui pacifient. Bénis soient les témoins de nos différences qui nous rapprochent de notre Essence. » Extrait de « à voix haute »
« Etre sans fer, ça ne ferre rien
Avoir l’air de faire c’est facile
Facile de tenir sa ligne quand ça ne ferre rien
C’est le retour de la pêche à la ligne qui est difficile
Moi je préfère la pêche au poisson
Mais pas d’pot, c’est le poisson qu’il faudrait que je mange pour avoir la pêche » Extrait de « être sans fer »
Il est possible que le livre soit le dernier refuge de l’homme libre.
« Il est possible que le livre soit le dernier refuge de l’homme libre. Si l’homme tourne décidément à l’automate, s’il lui arrive de ne plus penser que selon les images toutes faites d’un écran, ce dernier finira par ne plus lire. Toutes sortes de machines suppléeront : il se laissera manier l’esprit par un système de visions parlantes : la couleur, le rythme, le relief, mille moyens de remplacer l’effort et l’attention morte, de combler le vide ou la paresse de la recherche et de l’imagination particulière : tout y sera ,moins l’esprit.
