Au dessus de moi le ciel décline la couleur bleue en mille nuances pour rejoindre le rose et l’orange au large où d’immenses montagnes éphémères s’élèvent
———————————
Ne reste que l’odeur de la lumière fluorescente vert très tendre vibration entre les feuilles transformée en rêverie du nez les tilleuls en fleurs vert foncé désormais tourné vers l’été immobile et mat tâches noires dirait-on rideau fermé du feuillage opaque sur la grille du jardin un éclat de lumière oh roses de juin rouge sang blanc d’ivoire jaune acide de citron étincelles traversant la pluie le vent.
Il est possible que le livre soit le dernier refuge de l’homme libre.
« Il est possible que le livre soit le dernier refuge de l’homme libre. Si l’homme tourne décidément à l’automate, s’il lui arrive de ne plus penser que selon les images toutes faites d’un écran, ce dernier finira par ne plus lire. Toutes sortes de machines suppléeront : il se laissera manier l’esprit par un système de visions parlantes : la couleur, le rythme, le relief, mille moyens de remplacer l’effort et l’attention morte, de combler le vide ou la paresse de la recherche et de l’imagination particulière : tout y sera ,moins l’esprit.