“Les stèles” de Claude Lefebvre
Le bruit mat de la neige
contre la neige
L’encre pâle des futaies
dans leur dentelle d’hiver
Le pas de danse
dans sa mémoire déroulée
sur la courbure de la terre
sur la courbure de sa hanche
qu’il sent encore à présent contre lui
…
C’est un pays où l’on marche
en silence
sur des chemins transparents
…
On ne garde que ce qui brille
et qui tout de suite s’éteint