On parle de Christian Laborde à la radio et sur la nouvelle république des pyrénées, et sur le courrier Picard
«Le poète rafistole la nuit, car la nuit est abimée, salie, polluée»
J’avais, cette fois, envie d’un titre qui se déplie, qui se déploie, qui ait l’envergure des grands oiseaux qui planent dans la vallée d’Aure, où je les observe, émerveillé, quand je suis à Saint-Lary. C’est surtout un titre qui dit ce que je fais : je rafistole la nuit, je recouds sa robe. Le poète rafistole la nuit, car la nuit est abimée, salie, polluée, comme la nature tout entière est abimée, salie, polluée. J’essaie de consoler la nature. Je suis le consolateur des truites et des sangliers.