. “Il voulait que ta mémoire revienne. C’est pour ça qu’il t’a conduite ici.” (Côme de tous les saints). Des bribes, des fragments, cela suffit-il à faire une vie ? Une vérité (Aide-moi) ?
. La même mystérieuse pierre précieuse rattache l’âme d’un enfant à des épars de vies au bout du monde (Le joyau et son porteur).
. Quand le cœur continue à battre au-delà de la mort, peut-il encore nous maintenir en vie ? (Les archives du cœur)
. L’association d’idées est le mode courant de pensée du quotidien. La dissociation, pourtant, peut seule révéler à quel point des jumeaux sont dissemblables (Crémier en ma banlieue).
Le Calepin Rouge
. Un fils qui se réalise dans la mémoire de son père (Mon cinéma d’arrêt-décès).
. Un père qui se sacrifie pour réaliser le destin de son fils (Roman graphique).
. Un fils qui a mal tourné (Poésie).
. Des vagabondages littéraires autour de mémoires qui s’efforcent de reconstituer l’avant de la mort (L’art de porter l’imperméable, les chroniques de Philippe Lançon) ou qui renaissent et inventent de nouvelles vies (Kakali fait une trouvaille, Les chaussures).
Il est possible que le livre soit le dernier refuge de l’homme libre.
« Il est possible que le livre soit le dernier refuge de l’homme libre. Si l’homme tourne décidément à l’automate, s’il lui arrive de ne plus penser que selon les images toutes faites d’un écran, ce dernier finira par ne plus lire. Toutes sortes de machines suppléeront : il se laissera manier l’esprit par un système de visions parlantes : la couleur, le rythme, le relief, mille moyens de remplacer l’effort et l’attention morte, de combler le vide ou la paresse de la recherche et de l’imagination particulière : tout y sera ,moins l’esprit.