Trois aperçus fertiles et positifs sur le livre de Carole Darricarrère “Beijing Blues”
Le commentaire de Christophe Stolowicki (extrait) :
Mes litanies de Carole trahie par les temps, privée de louange.
En couverture un géant ballon rouge captif d’un vortex dissipe des paperolles, des origamis, des papillons bleus dans une apesanteur qu’affronte filigranée une échelle d’accords et de corde – contresigné d’un monogramme, d’un nain éléphant.
Beijing c’est Pékin, cité permise à vélo, carnet, appareil photo.
En couverture, en rouge et bleu sur fond de trou noir un objet céleste non identifié dans son vortex conteste, contextualise le principe d’identité tandis que volettent les paperolles d’azur, les papillons d’un jour d’une Rhapsody In Blue.
Son regard haut et clair de poète proscrite en un exil chronique damne tout un peuple de touristes autour de son échafaudage de porte à faux lumineux.
Sobre d’un « plein d’éclipses » et d’éclisses, un tragique à cru épand ses rouges et ses bleus à lames de scie, de si Pékin m’était conté, Beijing décompté.
« Séculairement si quiet et si profond / qu’il lisse les rides qui scalpent la fatigue à la truelle », le bleu un baume, son partage de grand midi.
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Pour en savoir plus : https://www.sitaudis.fr/Parutions/beijing-blues-de-carole-darricarrere.php
Le commentaire de Fabien Ribery (extrait) :
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Beijing s’apprête à jouer, et t’engloutir dans son ciment.
Beijing, c’est aussi Beijing Blues, de Carole Darricarrère, photographe et poète (publiée, entre autres, chez Fourbis, Farrago, Comp’Act, Seghers, Isabelle Sauvage), c’est un petit livre cousu main, très soigneusement édité par les éditions nantaises du Petit Véhicule.
C’est aussi le chant d’une époque, précise son auteure en préface, où « j’étais parvenue à mettre la vie matérielle au service de ma créativité. »
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Pour en savoir plus : https://lintervalle.blog/2018/06/23/lindifference-martiale-des-pas-beijing-blues-par-carole-darricarrere-photographe-et-poete/
Troisième commentaire par le blog Terre de Femmes, la revue de poésie & critique d’Angèle Paoli :
Ce blog cite le poème ci dessous :
Bleu est un chemin d’ambiance dans le rouge
rouge est un chemin d’accès dans les matières
chaque ligne dessine un chemin de fer dans le cercle des visages.
Je lis à visage ouvert
entre les lignes de forces qui séparent les uns des autres.
Je stabilise mon horizon au centre
équerre de cristal dans une main de velours.
Quelqu’un demande
pourquoi aligner le texte au centre
Que le moindre hiatus me saute aux yeux.
Le texte est une colonne vertébrale qui est une échelle de Jacob.
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Pour en savoir plus : http://terresdefemmes.blogs.com/mon_weblog/2018/06/carole-darricarr%C3%A8re-bleu-est-un-chemin-dambiance-dans-le-rouge.html
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