“YOD” de Marie Thérèse Barbé, photographies de Luc Vidal
Atre, Septembre met son manteau : /Réveillez – vous, dame cheminée, /Pour une flambée fumée anneaux Joyeuses châtaignes craquelées… /Douce simplicité du jour Plus court ; /Claire supplée /Et cire noyer fond d’amour /Chiffre, blasonné grès flammé. /Braises, fumerons sanctifiés /Volutes bouleau… /Autant se vaut /Rousseur d’automne en sa vallée Blanchie rondeurs ennuagées… /Hotte médite, compte ses rondeaux : /Croix au linteau : ciel, qu’il fait beau !/
– Bonne journée !
Dentelle dans le ciel
Feuilles jaunes, vertes, sur arbre gris
Appelle soleil
Heure endormie
En aquarelle, matin d’automne.
L’agneau est grand
Patience de Dieu
Dans ce grand champ
Bordé ciel bleu…
Il sait les fleurs de l’herbe rase
Malgré le vent dru des fossés,
Il sait, il sait…
Faible courage
Effort caché…
Chant de la grive sur l’autre rive…
Sur le versant, l’agneau attend :
Tu es si près, terre promise…
Du même auteur dans la galerie de l’or du temps : Fleuretis