Jacques Lardoux, On the Earth & autres textes
Voici un ouvrage composite : des poèmes en anglais et en français, des pensées proches souvent de la poésie et des traductions (de l’italien, de l’espagnol, du portugais, de l’anglais, de l’allemand), des articles concernant La Fontaine et ses imitateurs, Max Jacob et Paris, Eluard et ses amours, Pierre Garnier avec qui j’ai entretenu une correspondance.
Quelques amis lettrés, qui m’ont servi de comité de lecture, ont eu la gentillesse de voir dans « On The Earth » « de belles images et certains vers magnifiques » (Sergio Villani) et dans « René Char parlait de « poème pulvérisé » « un ensemble stimulant » (Raphaële Selval), « très tonique surtout vu l’effet de puzzle qui opère dans un balayage constant du tragique à l’humour » (Michel Desbois).
Avec la « Traduction de poèmes galants des XVI ème et XVII ème siècles », c’est toujours le même souci qui m’anime, comme ce fut le cas dans les traductions du Roman de Tristan de Béroul, des Sonnets de Shakespeare et des poèmes de jeunesse d’Auden : comment rendre un peu du chant, qui est la magie même de la poésie, à partir de poèmes qui riment dans les textes originaux, ce que la traduction mot à mot, la plus souvent pratiquée, ne saurait approcher ?
TABLE DES MATIERES*
I – Poèmes et pensées
– On the Earth (English quatrains)
– René Char parlait de « poème pulvérisé »
– L’Alivi
– Il fallait ce retour…
II -Traductions de poèmes galants des XVI ème et XVII ème siècles
– Sonnet IX de Michel Ange (1503)
– « Laissez les fils d’or… » de Francisco de Terrezas (vers 1570)
– Les Lusiades de Camoes, Chants II et X (extraits) (1572)
– La Jérusalem délivrée de Le Tasse (fragment) (1581)
– “Astrophil et Stella” de Philip Sydney (1584)
– « Chanson de serviteurs » de John Lily (vers 1590)
– Sonnet d’Amoretti d’Edmund Spencer (1595)
– « La réponse de la nymphe au berger » de Walter Ralegh (1596)
– « Epicène ou la femme silencieuse » de Ben Jonson (1609)
– « Chanson pour Célia » de Ben Jonson (1616)
– « Compte rendu de chanson » de Nicolas Breton (vers 1620)
– « Ciels, airs, vents… de Martin Opitz (vers 1625)
– « Pendant que pour lutter… » Sonnet de Luis de Gongora (1632)
– « La canonisation » de John Donne (1633)
– « L’alchimie de l’amour » de John Donne (1633)
– « A Althéa depuis la prison » de Richard Lovelace (1642)
– « A sa pudique maîtresse” d’Andrew Marwell (1650) (fragment)
– « Il la vit passer à travers champs … » de Christian von Hoffmannwaldau (vers 1650)
– Le Paradis perdu de John Milton (1667)
III – Articles
– Les avatars de “La Cigale et la fourmi” depuis La Fontaine
– Max Jacob, le poète fantaisiste et Paris
– La poésie de Paul Eluard au temps de Gala, Nusch et Dominique
– Sur la page de Pierre Garnier
IV – Illustrations
Caricatures de poètes :
Jean de La Fontaine, Max Jacob, Paul Eluard, René Char
*Jacques Lardoux est né en 1944, docteur d’état en littérature comparée, professeur honoraire d’université en langue et littérature française.
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Les pronoms personnels (je, tu, il, nous, vous, ils…) évoquent tous l’humain – ne pas se laisser trop impressionner par leurs différences.
Le langage serait pour le moins un meuble à tiroirs, et la connaissance commencerait là où débute l’inventaire des tiroirs en question.
Souvent une réaction trop prompte nuit à l’action véritable.
(Jacques Lardoux)