La revue “Francopolis” publie un article de Dominique Zinenberg sur “Tisser le dire” de François Minod
Le lyrisme du poète est plein de retenue. L’amour pour les mots lui interdit de les utiliser de façon débordante. Tout est une question de dosage, de précision comme s’il tendait au rien. Dire le peu, entretenir l’art de la litote, suggérer, suspendre, ciseler, raboter, surprendre et toucher par ce cheminement difficile, voire escarpé, le cœur sensible, inaltérable de la poésie, quitte à en passer par l’absurde ou ce qu’on appelle abusivement ainsi, dans la claire conscience qu’il appartient à la famille littéraire de Samuel Beckett, quoi qu’il s’en détache par des traits singuliers, des interrogations parfois autres, une allégeance plus large à la quotidienneté qui ouvre les portes aux expressions de tous les jours, aux intermittences sentimentales ou sensorielles, aux affects en général.
Extrait de l’article tiré de la revue “Francopolis”
Pour consulter l’article, cliquez ici :
Tisser le dire (F.Minod) note de lecture publiée par Dominique Zinenberg dans Francopolis
Un autre article de la revue “Friches” :
Article sur Tisser le dire publié dans Friche
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