Le Boogie du cambalache, de Seream
Le Boogie du Cambalache,
suivi de Message d’insécurité poétique et autres textes.
SEREAM
préface de Luc Vidal
postface de Jean-Claude Padioleau
peintures de l’auteur
Ce Boogie du Cambalache suivi de Message d’insécurité poétique et autres chapitres nous vient du blues et de la brocante. Là, tout y est recyclé pour d’authentiques créations poétiques. Seream le sait bien puisqu’il se définit ou se montre comme un déviant textuel (obsédé textuel depuis vingt ans). Le poète Seream, je le connais et je le lis depuis plus de quinze années, depuis ce Pipeline que j’avais édité. Homme poète indien de la terre et du ciel, voilà comment je perçois Sébastien Gaillard, alias Seream. Il aime les mots et les mots s’entendent bien avec lui. Ce sont ses sentinelles actives. Sa poésie suggère des baisers lyriques. Ceux qui cherchent à faire du corps même du poème un lieu de liberté essentiel pour le poète. Cet ouvrage de Sébastien, je l’apprécie comme on peut savourer une boisson fraîche après l’avoir attendue trop longtemps.
Extrait de la préface- Luc Vidal
Sommaire
Esquisse pour un portrait de Sébastien Gaillard, alias Seream – préface de Luc Vidal 5
Le Boogie du Cambalache …………………………………………………9
Message d’insécurité poétique …………………………………………41
Éditorpilleur / numéro 1 …………………………………………………..51
Éditornade / numéro 2…………………………………………………….. 52
Éditopless / numéro 3……………………………………………………… 54
Éditorgnole / numéro 4………………………………………………….. .58
Éditopinambour / numéro 5 …………………………………………….61
Éditotem / numéro 6 ……………………………………………………….64
Éditomahawk / numéro 7……………………………………………….. 67
Éditoc-toc / numéro 8 ……………………………………………………..70
Éditomato-campbell’s / numéro 9 …………………………………… 74
Postface de Jean-Claude Padioleau ………………………………. .79
J’étais un déviant textuel ou une sorte de sujet sensible au burn-out de naissance ou un burnaoûtien sans crème solaire ou encore un jeune désespoir de la poésie française qui naviguait Hawaï ou à vapeur et tout dépendait des heures ou des minutes de soleil en plus et des changements de leurres Je m’étais mis en tête des bâtons d’encens pour relater mes facéties poétiques dans une ambiance paisible et l’inspiration se mettait à l’aise sur le canapé et se passait de la crème nourrissante sur les jambes et sur les seins et le chanvre pouvait sauver la planète comme la pomme de terre en son temps car j’avais les arguments au bec mais ils ne comptaient pas pour l’opinion publique qui était l’opinion des médiastases qui donnaient le cancer à tous les esprits connectés à leur dangerosité et les derniers initiés me refilaient des astuces sur l’utilisation ménagère de la pierre emphilosophale et je faisais des jaloux sans le vouloir Comme une renouée du Japon j’étais de reproduction végétative et mes poèmes cherchaient le bout du ciel
Seream
Il faut faire ce voyage-là. Il faut se laisser entraîner par le rythme déferlant de l’écriture qui déroule sa poésie comme le boogie sur les rails de chemin de fer. La répétition incantatoire du « et » en début de chaque vers ou phrase emmène le lecteur dans une envie irrépressible de continuer encore et encore, comme on attend le passage suivant du rail qui marque l’avancée vers l’aventure.
Extrait de la postface-Jean Claude Padioleau
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