Nadezda Vashkevich parle de Maïlis ou la pluie, poèmes de Luc Vidal mis en musique par Mouna Khalifa et chantés par Guillemette Bailly.
Les registres varient, tiennent l’auditeur en haleine. La pluie de l’ « amour déchiré » de « Maïlis ou La Pluie », évocatrice de séparation, est suivie par la confession intime, épistolaire de « La Joie » couronnée d’un aveu murmuré : « Je t’aime ».
La composition musicale est riche et ingénieuse, remplie de lignes mélodiques saisissantes qui se mettent humblement au service du poème et de la voix des interprètes et subjuguent l’auditeur.
Dans son ensemble, l’album Maïlis ou la pluie, constitue une ode à l’amour, poignante par la justesse de l’expression, par la sincérité du ton, par la virtuosité de l’interprétation, par sa beauté authentique et révèle la véritable raison d’être de la poésie, celle de saisir l’insaisissable, de partager l’impartageable et d’enchanter, remplir d’un vif plaisir l’existence humaine.
(Extrait de l’article)
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